Contes et Nouvelles Jeanine Henry Suchet

 CONTES DU DESERT : EPISODE 10 -EDITION BLOG- -Ça ne peut pas durer comme ça, il faut que je retrouve mon frère, dit au matin   la petite Taraout. Sans rien dire à sa mère, elle alla voir le marabout : -Sage marabout, s’il te plait, aide moi à retrouver mon frère ! - ton frère a été emporté hier soir par le Kalissouf, il est bien loin maintenant : le retrouver est un trop grand voyage pour une petite fille. - si Allah le veut, je ferai tout pour retrouver mon frère et pour que cessent les pleurs de ma mère : elle verse des larmes si grosses qu’avec une seule d’entre elles on pourrait faire cuire la soupe du Ramadan. - Aide moi d’abord et je verrai ce qu’Allah me permet de faire pour toi.   Vois mon tapis de prière, comme il est usé; ma femme avait commencé à en tisser un autre, mais Allah l’a rappelée à lui. Peux-tu finir le travail avec tes petits doigts ? Et il montre à Taraout un métier à tisser avec de la laine de chameau de plusie...

 CONTE DU DESERT : EPISODE 09 -Edition Blog- -         Et Ahraout oublie tout : son village, sa mère et même sa petite sœur et même son désir si grand de revoir son père ; il est heureux et calme. Il se dit qu’il n’y a pas de plus grand bonheur que d’être là. Il a hâte d’être transformé complètement en pierre pour être admis à jamais parmi les fidèles de la reine des sables. Pendant ce temps, au village, qui des désolait et pleurait ? Zahra et Taraout, la mère et la sœur du garçon. En ne le voyant pas revenir à la nuit, elles l’avaient cherché partout, elles l’avaient appelé jusqu’à ne plus avoir de voix et Zahra versait des larmes si grosses qu’avec une seule d’entre elles on aurait pu faire cuire la soupe du Ramadan.    

  CONTE DU DESERT : EPISODE 08 -Edition Blog- -          N’avance pas, petit garçon, dit la voix charmeuse de la reine. Tu es si beau   que je veux te garder vivant près de moi encore un peu… Gardes, asseyez le garçon près de moi. O comme il ressemble à son père que j’ai   aimé il ya quelques années ! -         Deux hommes énormes, dont seuls les pieds et les mains sont de pierre emportent Ahraout l’assoient sur un fauteuil d’ivoire, près de la reine qui lui donne un baiser sur le front.