DOULEUR ET CHOCOLAT - Edition Blog - Episode 2 C'était un chocolat de bonne qualité, un goût, un parfum de praline et de café se mêlaient au cacao amer. Pendant un très court instant, une fraction de seconde, un centième de millième de seconde, la douleur s'effaça et fit place à une sorte de plaisir.
Pour une fois, ils dînèrent seuls au restaurant, puis il l'emmena dans son appartement de célibataire et ne comprit pas pourquoi elle en caressait longuement le téléphone. Ils s'aimèrent, puis dormirent ensemble, ou plutôt il dormit, tandis que Myriam restait éveillée toute la nuit à contempler cet homme qu'elle aimait plus que tout, à caresser pour la dernière fois cette masse de chair et de muscles, à respirer son odeur. Au matin, elle était partie, lui laissant une lettre : « Adieu, mon incendie, ma brûlure. Je te quitte parce que je t'aime trop, plus que tu ne peux m'aimer et je me perdrais si cela devait continuer encore car tu cours trop loin et trop vite pour moi. Adieu, je vais essayer de vivre à mon rythme, ne cherche pas à me revoir. » - Sans doute prit-il au premier degré le sens de ce message, car il ne lui répondit pas et n'essaya pas de la contacter par la suite. Elle en pleura de désespoir et de rage bien des jours, attendant un ap
BREVE RENCONTRE A COINTRIN - EPISODE 2 Dans l’aire 8, cinquante personnes environ attendaient en commentant l’évènement avec acrimonie. « Je suis attendu à Rome, (ou à Naples), c’est inadmissible, en plus on ne nous dit rien ! impossible de savoir si l’on peut attraper un autre vol… » Myriam les rassura : « J’ai déjà eu des grèves à Charles de Gaulle. En règle, la compagnie qui nous a pris en charge assure un repas et même s’il le faut, un logement provisoire en attendant la reprise des vols ! Je vais me renseigner. » Mais elle comprit vite que rien n’était prévu, pas le moindre sandwich, pas la moindre quiche… Elle sortit pour ses enfants les 2 derniers albums de Valerian et Laureline et partit vers la boutique, habituellement pleine de friandises. Mais là encore, si l’on pouvait acheter des sacs Vuitton ou des imperméables Burberry, tous les comptoirs de nourriture étaient fermés… Sauf une boutique de chocolats : c’était mieux que rien. Elle acheta une grande boite de
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